Anecdote de la semaine dernière des flics de partout 23 h environ je rentrais d'un lieu et un jeune fonktor ( tionnaire ) m'interpelle " rentrez chez vous madame nous recherchons un suspect dangereux " je suis retournée dans ma boite afin de ne pas me faire visualiser MAIS j'étais ravie de l'exactitude involontaire de ces paroles car si j'étais restée IN SITU une envie d'occire du bipède aurait pu dans un flash me traverser le cortex.

Sortie resto avec une ancienne partenerf rien à signaler le calme plat la mer morte le désert du Sahel les cratères de la Lune et l'envie de dormir en chien de fusil.

Nue dans ma salle de bain, moite sirène, j'avançais sur le miroir

bruit de neige
cristallin
poussières d'os
au fond blanc des yeux

Acquiesçant, paupières fardées, aux tristes souvenirs sans lendemains.

Dans la feuillée, écrin vert taché d'or, dans la feuillée incertaine et fleurie de fleurs splendides où le baiser dort, vif et crevant l'exquise broderie, un faune effaré montre ses deux yeux et mord les fleurs rouges de ses dents blanches. Brunie et sanglante ainsi qu'un vin vieux, sa lèvre éclate en rires sous les branches. Et quand il a fui - tel qu'un écureuil - son rire tremble encore à chaque feuille et l'on voit épeuré par un bouvreuil, le Baiser d'or du Bois qui se receuille.

Rimbaud, Tête de Faune.

Croisé des syndicalistes " on veut du pognon et garder nos emplois ! " ... au moment de mourir ils pleurnicheront " que vont devenir nos enfants si nous disparaissons ? " et la Mort de répondre " ton fils héritera de ta Peugeot 406 et ta fille jouira comme une salope deux jours après ton enterrement ".