• C'était demain elle anticipait le trajet du futur avec l'aisance du python qui ingurgite sa proie lentement mouvement continu le morceau de viande tiède ressortira en excrétion noire blanchâtre Maman je sens bizarre C'est normal tu es une fille sale dehors et dedans Je suis toujours entre les deux maman Pourquoi dis-tu ça Parce que je suis morte et je peux te voir

  • Je parle ici de courage

    Tu ne crains donc pas le risque

    La perte les blessures la douleur sont des conséquences admises

    Jusqu'à la mort

    Oui jusqu'à la mort


  • Je marchais sur mes traces m'appliquant à poser chaque pas sur le sable d'autrefois des Lois du Temps il ne restait rien sinon un magma chaud une dimension autre je respirais sans défaillir cette sensation de liberté nouvelle avec son champ d'exploration sans limite il me suffisait donc d'enjamber les filtres de cette conscience collective de toucher sans crainte les émanations souvenirs d'absorber le brouillard de la mémoire pour voir et ressentir l'être que j'incarnais trente ans auparavant et si je me croyais morte mille fois depuis je me voyais maintenant debout la main tendue posée sur ma joue prononçant par cette bouche rose des mots étranges qui résonnent encore

    Viens je m'attendais


  • Il a attaché son corps avec du fil barbelé et placé sa culotte dans sa bouche

    Elle devait être immobilisée et silencieuse

    Ses cuisses étaient couvertes de morsures profondes parfois la chair manquait

    Il désirait la pénétrer mais son pénis ne durcissait pas

    Elle était éventrée du vagin jusqu'à la gorge les yeux crevés de la merde sur son visage les doigts sectionnés cheveux brulés et le corps zébrés de coupures profondes sauf

    Les seins

    Oui intacts

    Analysez les mamelons vous y trouverez de la salive séchée

    Suggérez vous un manque affectif désir de retrouver la mère

    Oui il s'agit d'un sentimental

     


  • Quiconque combat les monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un monstre.

    Car lorsque tu regardes au fond de l'abysse, l'abysse aussi regarde au fond de toi.

     

    F. Nietzsche






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