• 199

    Je plaçais mes genoux sur son flanc / et avec une force maximale / je tirais sa tête en arrière / au second craquement / je relachais mon étreinte / la gueule du caniche retomba sur l'herbe mouillée / mouvement filmique photogénique.


  • 198

    J'avais juste 13 ans et maman refusait que je porte des habits valorisant ma féminité naissante... Il faut avouer que mes seins poussaient à la manière de ces champignons joufflus qui n'existaient pas la veille, que mes fesses rondes et généreuses déviaient le tombé de mon pantalon, et aussi, pour parfaire cet érotisme juvénile, il n'était pas rare que ma chatte avale le velours de ce dernier, dessinant ainsi, une délicieuse petite fissure à faire bander un âne.

  • 197

    Aucune proposition de monde meilleur n'émergera de ces lignes / absence d'objectifs et de motivations concrètes / mon imaginaire brasse lentement la zone sédimentaire et polluée d'une fosse septique / prolongement artificiel de nos anus / une image / souvenir de F.D. écroulé sur la cuvette des WC / avec l'odeur pestilentielle : urines excréments sangs et chairs décomposées / OEUVRE HORRIFIANTE / fiente / d'un perfide cocktail corrosif.


  • 196

    " Debout devant le miroir, je me dis avec terreur : Je veux voir à quoi je ressemble dans ce miroir, les yeux clos. "

    Phrase de Richter.


  • 195

    J'ai décidé de stopper ma prise de médicaments pour retrouver une pulsation naturelle et m'extirper de cette gangue invisible vers un AWAKENING comme le chantent les secoués bouddhistes.