• 824

    Patricia surfait sur les routes en prenant soin d'éviter les obstacles elle acceptait sereinement l'humiliation de n'importe quel ordre imbécile ou injuste avec la même facilité qu'une bouche d'égout avale la pisse du caniveau et de ce fait son comportement de martyre me filait à chaque fois un goût d'acide chlorydrique dans la bouche un soir d'errance je remarquais de la lumière dans son appartement j'escaladais par jeu les deux premiers étages et atterrissais sur le carrelage de son balcon pour découvrir un intérieur ambiance bougie encens évoquant un quelconque trip bouddhiste ou écolo mystique je longeais silencieusement le lieu sacré jusqu'à la chambre où la mise en scène y était sensiblement identique si ce n'était la présence de deux types masqués armés de cravaches qui fouettaient Patricia silencieuse consentante allongée nue sur le lit j'apercevais quelques larmes dans son regard de biche démonstration inutile de la violence des coups car ses seins et ses cuisses étaient déjà marqués de traces rouges ensuite abandonnant la sentence punitive les hommes culbutèrent la petite Madone qui se promenait déjà sur les bords glissants de l'orgasme mon rire narquois se figea car si la découverte de la véritable identité de Patricia m'avait satisfait cette petite pimbêche du bonheur avec sa résistance à la souffrance se confrontait sans le savoir à mon ego à la haute estime que j'éprouve vis à vis de moi même aussi quittant les lieux je rejoignais en grande colère mon studio elle a du cran cette petite salope pas de cris malgré la flagellation je réfléchissais alors sur les possibilités de vengeance cette garce va me le payer j'envisageais un instant de la jeter dans la Seine ou de l'humilier en révélant ses travers sexuels à son entourage mais je frissonnais à l'idée qu'elle y prenne plaisir hypothèse ultra nocive envers ma volonté de puissance et de destruction je patientais donc une dizaine de jours et j'incendiais sa voiture avec son chien dedans une douce nuit de novembre histoire de dormir en toute quiétude 

  • 823

    Ce blog nous pose problème

    Et

    Pourquoi l'avez vous repris

    Il m'appartient

    Nous pouvons vous sanctionner durement

    Le conflit est mon territoire

    Que sous entendez vous

    Fuck you


  • 822

    Dans la vie d'un humain il est des rencontres qui s'apparentent à la
    Vie l'autre a l'aspect d'un individu ordinaire mais quelque chose
    en lui son esprit son caractère ou peut-être un particularisme
    indéfini pénètre en nous comme une savoureuse bite nous
    nous pensons heureux mais cet envahisseur bouleverse notre
    mental il agit presque sans le vouloir sur notre équilibre propre
    pour nous calciner peau qui tombe puis de ces ruines
    encore fumantes jaillissent dès le lendemain un nous-mêmes factice
     une identité dévastée qui dévoile le Monde comme une
    nouvelle Terre de souffrance un désespoir offert à la lâcheté à la médiocrité
    et à notre volonté apeurée


  • 821

    Dans la vie d'un humain il est des rencontres qui s'apparentent à la
    Mort l'autre a l'aspect d'un individu ordinaire mais quelque chose
    en lui son esprit son caractère ou peut-être un particularisme
    indéfini pénètre en nous comme le dard d'un insecte venimeux nous
    nous pensons indestructibles mais cet envahisseur bouleverse notre
    mental il agit presque sans le vouloir sur notre équilibre propre
    pour nous déraciner arbre qui tombe cependant de ces ruines
    encore fumantes jaillissent dès le lendemain un nous-mêmes
    étincelant une identité créatrice qui dévoile le Monde comme une
    nouvelle Terre de conquête un espoir offert au courage à la valeur
    et à notre volonté d'absolu.


  • 820

    ElLe était sAisie par la continuité du TeMps alternance du jOur et de la nuit vol d'un oiseau Robe rouge aux moTifs bigarrés odEur de fiSh & chips Têtes inconnueS rires d'écoliers l'absUrde indifféRence du MondE à son cancer